Villefranche-sur-Mer veut réglementer la location saisonnière type Airbnb

Le droit immobilier est en constante évolution. C’est particulièrement le cas concernant la location saisonnière de courte durée dite Airbnb. Il n’existe à ce jour aucune règlementation particulière sur la Commune très touristique de Villefranche-sur-Mer mais cela pourrait vite changer.

Dans une interview consacrée à BFM TV COTE D’AZUR, Monsieur Christophe TROJANI, Maire LR de Villefranche-sur-Mer a marqué son inquiétude sur la problématiques des résidences secondaires dans sa commune. Vous pouvez retrouver l’échange entre l’homme politique et la journaliste ici.

Villefranche-sur-Mer réglementation location saisonnière Airbnb

1) Le constat : il y a plus de résidences secondaires que principales à Villefranche Sur Mer !

Le Maire explique que Villefranche-sur-Mer compte actuellement 2600 résidences secondaires contre seulement 2200 résidences principales. Cela pose des problèmes en termes d’urbanisme et de mixité sociale. Le maire indique que la commune essaye de limiter les constructions de nouvelles résidences secondaires mais les contraintes sont importantes car Villefranche-sur-Mer est une ville touristique très attractive. Il évoque également les problèmes de logement pour les actifs qui travaillent à Villefranche-sur-Mer mais ne peuvent pas se loger dans la commune à cause du prix de l’immobilier.

Plus de 500 biens ont été recensés sur la plateformes Airbnb.

2) La solution : limiter le nombre de location par propriétaire

Pour limiter la désertification de sa ville et l’afflux de résidences sur les plateformes types Airbnb, le Maire de Villefranche-sur-Mer propose une solution simple : limiter le nombre de biens immobiliers en location saisonnière à un par personne.

Autrement dit, un propriétaire ne pourra pas proposer deux biens en location courte durée. Monsieur TROJANI précise que la mesure aurait été efficace à Saint Malo en permettant de diviser par deux le nombre de locations sur ces plateformes. Le Mairie indique qu’il entend vouloir faire passer cette décision lors du prochain conseil municipal en octobre.

En conclusion, le maire appelle l’État à donner plus de pouvoir aux municipalités pour réguler les résidences secondaires qui posent de vraies questions en termes d’aménagement du territoire. Vous pouvez joindre Me Ribeiro de Carvalho, Avocat au Barreau de Nice expert en droit immobilier pour toute question à ce sujet.