Annoncé en mars dernier par le Premier ministre Edouard Philippe à l’occasion du dixième anniversaire de l’autorité de la concurrence, ce plafonnement, est supposé contenter à la fois les associations de consommateurs qui réclamaient une meilleure protection, et les professionnels de l’immobilier. “Ce tarif est encore prohibitif”, déplore toutefois Emile Hagège, le président de l’Association des responsables de copropriétés (Arc). De leur côté, les professionnels espéraient obtenir un plafond plus souple, autour de 450 euros.

Avant d’être publié d’ici quelques semaines, le texte doit être soumis à l’avis du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières (CNTGI) le 12 décembre prochain, rappelle Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers. Cette délibération ne sera que consultative. Le vote n’aura donc aucune conséquence sur le projet de décret du gouvernement. Ce dernier devra par ailleurs prendre en compte un rapport de l’Autorité de la concurrence, chargée notamment d’évaluer la pertinence du montant, avant d’être publié.

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